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Un incendie provoque l'évacuation de bâtiments où se déroule la COP30, au Brésil

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La quasi-totalité du site de la COP est installé sous de grandes tentes.

Un agent de sécurité demande aux personnes présentes de quitter le site du sommet COP30 des Nations Unies sur le climat, jeudi 20 novembre 2025, à Belém, au Brésil. (The Associated Press)

Un incendie s'est propagé dans les pavillons utilisés pour les discussions climatiques de l'ONU au Brésil, entraînant des évacuations jeudi — l'avant-dernier jour de la COP30. Selon les autorités, 13 personnes ont été traitées pour inhalation de fumée.

Les organisateurs ont indiqué que l'incendie avait été maîtrisé en six minutes environ. Les pompiers ont ordonné l'évacuation de l'ensemble du site. La date de reprise des discussions n'était pas encore connue.

Le ministre brésilien du Tourisme, Celso Sabino, a expliqué aux journalistes présents sur place que le feu s'était déclaré près du pavillon chinois, l'un des nombreux pavillons installés en marge des négociations climatiques.

L'incendie s'est rapidement propagé aux pavillons voisins, a expliqué Samuel Rubin, l'un des responsables d'un pavillon culturel et de divertissement. Il a ajouté que parmi les pavillons voisins figuraient plusieurs pavillons africains et un pavillon destiné aux jeunes.

Une vidéo montre d'énormes flammes dans l'un des pavillons, qui sont des structures de toile ou de tissu renforcés comportant généralement trois murs et un sol.

Le gouverneur de l'État de Para, Helder Barbalho, a déclaré à la chaîne d'information locale G1 qu'une panne de générateur ou un court-circuit aurait pu déclencher l'incendie.

Une grande partie du site de Belém était encore en construction jusqu'à l'ouverture de la conférence, avec des poutres apparentes, des sols en contreplaqué ouverts et des couloirs de treillis métallique ne menant nulle part à l'extérieur du centre de congrès.

Lors d'un événement pré-sommet, on pouvait entendre des bruits de perceuses et de marteaux-piqueurs alors que les dirigeants mondiaux prononçaient leurs discours. Des dizaines de travailleurs en casques de chantier s'affairaient autour des pavillons inachevés recouverts de plastique.

Gabi Andrade, bénévole pour la COP30, a raconté qu'elle travaillait depuis trois semaines sur les accréditations pour la conférence. Jeudi était son premier après-midi de libre et elle venait de terminer sa pause du midi lorsque l'incendie s'est déclaré.

Elle a déclaré avoir vu de la fumée noire. Un agent de sécurité l'a prise par la main et l'a conduite vers la sortie alors qu'elle criait au feu.

Elle s'inquiète de ce qui adviendra de la réputation du Brésil, hôte des négociations. «C'est tellement triste pour nous, a-t-elle déclaré. Nous avons tous travaillé si dur.»