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Chantiers d'Hydro-Québec: 250 M$ pour former plus de travailleurs en construction

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Le Québec cherche à former de la main-d'œuvre qualifiée pour la réalisation des grands chantiers énergétiques.

(Noovo Info)

Le ministère de l'Éducation et Hydro-Québec annoncent un investissement de 250 millions $ dans la formation des travailleurs nécessaires à la transition énergétique.

Ce partenariat «jamais vu» permettra de former plus de 5000 élèves supplémentaires dans les prochaines années, ont indiqué les deux organisations dans un communiqué diffusé jeudi.

Le Québec cherche à former de la main-d'œuvre qualifiée pour la réalisation des grands chantiers énergétiques.

Hydro-Québec investira 100 millions $, et le ministère de l'Éducation 150 millions $ pour permettre aux centres de formation professionnelle d'accueillir plus d'élèves, acquérir de l'équipement et moderniser leurs installations. 

Les métiers que le ministère considère comme prioritaires en construction sont: charpentier-menuisier, arpenteur, grutier et mécanicien de machinerie lourde.

«Le résultat net de l'annonce d'aujourd'hui: plus d'élèves, plus de cohortes qui seront formées [...] Au total, ce partenariat avec Hydro-Québec va nous permettre de former plus de 5000 élèves de plus.»
-Bernard Drainville, ministre de l'Éducation

Un soutien concret est également prévu pour permettre aux Premières Nations et aux Inuit de participer pleinement, s'ils le souhaitent, aux grands projets liés à la transition énergétique. 

«Ce partenariat démontre que l'éducation est un moteur puissant pour offrir à nos élèves des formations de qualité qui ouvrent la porte à des carrières prometteuses», a déclaré M. Drainville. D'après le ministre, il s'agit d'une entente «gagnante-gagnante-gagnante», qui profitera aux élèves, aux corps de métiers concernés et à l'économie québécoise.    

«Nous posons aujourd'hui les fondements de la réussite de la transition énergétique», a ajouté la PDG d'Hydro-Québec, Claudine Bouchard.

«Notre plan d'action est ambitieux et, pour le concrétiser, nous avons besoin de femmes et d'hommes prêts à mettre l'épaule à la roue. Avec cette entente pour former la main-d’œuvre, nous préparons l’avenir.» 

Avec de l'information d'Émile Bérubé-Lupien pour Noovo Info.